Installations de valorisation du biogaz    [Télécharger ce cas d'application au format PDF]

La formation d'une couche bactérienne sur les surfaces en contact avec l'eau ou d'autres liquides (phénomène généralement appelé " biofilm ") pose de nombreux problèmes pour la plupart des applications industrielles. En effet, cette couche microbiologique provoque une série de problèmes, tels que la corrosion des matériaux, des dommages aux équipements, des performances réduites, etc.

La valorisation du biogaz est le processus qui élimine les impuretés (H₂S, siloxanes, composés traces, etc.) et le CO₂ du biogaz, pour obtenir du biométhane. Sur la base de la solubilité nettement supérieure du CO₂ dans l'eau par rapport au méthane, encore plus prononcée à basse température, un lavage à l'eau peut être effectué pour séparer le CO₂ du CH₄. L'eau riche en CO₂ qui sort de l'absorbeur est régénérée par passage dans une colonne de flash et de désorption, pour être finalement recyclée.

Dans cette usine de valorisation du biogaz (voir figure ci-dessous), aucun traitement biocide n'a été appliqué à l'eau qui traversait l'absorbeur et le désorbeur. Des problèmes ont été constatés dans les filtres à lit fixe. Le personnel technique de l'usine a émis l'hypothèse que ces problèmes étaient causés par la prolifération bactérienne, il a donc été décidé d'installer un capteur de biofilm ALVIM dans le désorbeur.

Après environ un mois, il a été possible d'observer une augmentation progressive du signal ALVIM qui indiquait donc la croissance du biofilm (voir figure ci-dessous). Le personnel technique de l'usine a décidé d'appliquer un lavage intensif, ainsi qu'un traitement biocide. Comme on peut le voir sur le graphique, ce traitement a complètement éliminé le biofilm. Le signal ALVIM est même revenu à son niveau de base.

Ensuite, pour limiter une nouvelle croissance, un traitement biocide de routine a été appliqué sur une base hebdomadaire. Comme on peut le voir sur la figure ci-dessous, le traitement a sévèrement limité la croissance microbiologique.

Grâce à la technologie ALVIM pour le monitorage du biofilm, il a été possible de détecter la phase initiale de croissance du biofilm et, en même temps, de vérifier l'efficacité des traitements chimiques, en améliorant considérablement l'efficacité globale du processus.